L’incontinence urinaire d’effort…
Parlons-en !
L’incontinence urinaire d’effort est une pathologie qui entraîne des fuites quand vous riez, éternuez ou toussez, quand vous vous levez, soulevez un objet lourd ou pendant d’autres types d’effort physique. Il s’agit de la forme la plus commune d’incontinence urinaire chez les femmes. Pour les personnes affectées, l’incontinence d’effort peut avoir des effets néfastes sur le travail, la vie sociale, les relations et la vie sexuelle.
Pourquoi ?
L’incontinence urinaire d’effort survient lorsque ce qui est censé soutenir les voies urinaires et la vessie ne fonctionne pas comme il le devrait. Ce trouble peut être causé par une faiblesse des ligaments et des muscles du périnée ou par un dysfonctionnement des muscles du sphincter urétral. La fonction urinaire normale ne peut plus être assurée.
Quand la vessie se remplit d’urine, elle grossit. Dans un urètre fonctionnant correctement, des muscles similaires à une soupape restent fermés quand cela se produit. Cela empêche les fuites urinaires jusqu’à ce que la personne se rende aux toilettes. Néanmoins, quand ces muscles sont affaiblis, toute activité exerçant une pression sur les muscles abdominaux et pelviens peut faire pression sur la vessie, entraînant des fuites urinaires involontaires.
Comment les muscles du périnée perdent-ils de leur force ?
Pour les femmes, la principale cause d’affaiblissement des muscles du périnée et du sphincter urinaire est l’accouchement. Pendant l’accouchement, le périnée peut subir des lésions tissulaires ou nerveuses. L’incontinence d’effort directement liée à ces lésions peut démarrer peu de temps après l’accouchement mais dans certains cas, elle survient après plusieurs années.
Les muscles du périnée peuvent également s’affaiblir chez les femmes suite à des changements de tonus musculaire et de structure survenant après la ménopause.
Pour les hommes, la cause la plus courante d’incontinence d’effort est la pratique d’une prostatectomie – le retrait partiel de la glande prostatique dans le cadre du traitement d’une hypertrophie de la prostate ou d’un cancer de la prostate. L’incontinence urinaire est l’effet indésirable spécifique à la prostatectomie le plus fréquent. C’est une incontinence urinaire à l’effort, le plus souvent temporaire, qui peut survenir dans les semaines qui suivent l’intervention. Elle est liée à une altération momentanée du fonctionnement normal du muscle de la vessie et du sphincter. Pour limiter l’incontinence, une rééducation urinaire effectuée juste avant et/ou après l’intervention peut être utile. On parle aussi de rééducation sphinctérienne. Le plus souvent, l’incontinence urinaire s’améliore rapidement.
La constipation chronique impliquant de longs moments assis à s’efforcer d’évacuer les selles soumet les muscles du périnée à une pression régulière non nécessaire, qui peut conduire à une incontinence urinaire d’effort.
Facteurs pouvant exacerber l’incontinence d’effort ?
L’incontinence d’effort peut être aggravée par ce qui suit :
- Maladies entraînant des toux ou éternuements chroniques
- Obésité
- Consommation de tabac
- Ne pas faire les exercices de rééducation du périnée
- Soulever de lourdes charges de manière répétée
- Grossesse
Il existe des solutions.
N’hésitez pas à aborder le sujet…
Nous vous donnerons des échantillons.